Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es.
Jean Anthelme Brillat-Savarin, l’un des pères fondateurs de la gastronomie et magistrat de son état à qui l’on doit cette maxime, définissait la gastronomie ainsi : « C’est la connaissance raisonnée de tout ce qui a rapport à l’homme en tant qu’il se nourrit. Son but est de veiller à la conservation des hommes au moyen de la meilleure nourriture possible. »*
A une époque où 768 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim chaque année**, où 7 millions de Français ont recourt aux banques alimentaires***, la définition de notre illustre gastronome semble prendre toute sa force.
La gastronomie n’est pas (qu’) une affaire d’étoilés, elle est celle de tous ceux qui ont besoin de manger !
Au cœur de la bataille contre la mal-bouffe : les jeunes et en particulier les étudiants dont la précarité ne fait que s’accentuer. C’est tout l’objet du concept Survifood de Greenpeace.
Ici, nous découvrons en mode start-up nation les coulisses d’un nouveau service. Entre application de livraison et dark kitchen, Survifood est sensé faire le bonheur des jeunes aux faibles revenus. « Survifood, c’est une idée révolutionnaire : créer la pire bouffe, au meilleur prix pour les jeunes ». Une campagne décalée qui nous amène à nous poser sur question hautement gastro-philosophique : « La faim justifie-t-elle les moyens ? ».