Bien avant que « tu-sais-qui » ne vienne bouleverser le monde entier, les marques, et plus largement les entreprises, avaient déjà largement pris conscience de leur impact sur la société, l’environnement, le monde.
Le concept de RSE existe depuis plus de soixante ans mais il a mis bien des années à s’installer. Il est aujourd’hui sur toutes les bouches et tend à ne plus être un élément de différenciation pour les marques mais un prérequis sans qui il devient difficile d’être crédible.
A bonne distance (ou parfois à l’ombre) du grand méchant greenwashing et autres hypocrisies de mise, les initiatives se multiplient de toute part. Il semble que ces dernières années nous ont permis d’accélérer le processus par lequel la marque devient actrice du bien-être de ses clients en prenant en compte les grandes questions de notre époque : environnement, inclusion, respect…
Peut-être qu’en amenant son lot de doutes, de peurs et de prises de conscience brutales, « tu-sais-qui » nous a donné le « je-ne-sais-quoi » qui nous manquait pour passer à la vitesse supérieure…
Quelques initiatives qui méritent bien un petit clin d’œil
Le rapport ok sous tout rapport
Quand le rapport RSE de BETC protège la biodiversité
Cette année BETC innove en proposant de donner à son rapport RSE une deuxième vie. Une fois lu, il suffit de quelques roulages pliages pour transformer la traditionnelle brochure piquée en hôtel à abeilles.
Plutôt malin, à vos petites mains !
La bâche intelliente
Quand une campagne d’affichage affiche ses engagements
En novembre, une bâche monumentale aux couleurs de Levi’s a recouvert l’église de la Trinité à Paris. Il s’agit d’une toile de 350m2 utilisant la technologie Anemotech The Breath proposée par JCDecaux. Elle est capable d’absorber en un mois les émissions de 2000 véhicules environ. La campagne sert également à financer les travaux de rénovation de l’église.
Une idée inspirée qui permet de respirer !
La marque qui ose
Quand le bien-être des clients passe avant
En 2019, Lush avait déjà tenté l’expérience mais avait finalement cédé face au chant des sirènes du FOMO (Fear Of Missing Out ). Cette fois, la marque semble plus déterminée que jamais à déserter les réseaux sociaux tant que ceux-ci ne mettront pas en place de meilleures pratiques pour protéger ses utilisateurs. Sur son site elle explique : « Nous sentons qu’il est de notre devoir d’agir par nous-mêmes pour protéger notre clientèle des dangers et manipulations auxquels elle s’expose lorsqu’elle nous cherche sur les réseaux sociaux. » Un bel engagement de la marque qui clôt des comptes qui rassemblaient plus de 10,6 millions d’abonnés…
C’est parfois In d’être Out…